Fœtopathies infectieuses - 29/01/20
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Résumé |
Parmi les infections congénitales, le cytomégalovirus a l'incidence la plus élevée en France mais ne fait pas l'objet d'un dépistage systématique. Sa prise en charge postnatale a beaucoup changé ces dernières années avec l'introduction du valganciclovir qui permet un traitement oral. L'incidence de la toxoplasmose congénitale décroît depuis plusieurs décennies. Sa prise en charge pré- et postnatale a permis d'en atténuer fortement la gravité avec un bon pronostic neurosensoriel à long terme. La rougeole, la rubéole et la varicelle chez la femme enceinte peuvent avoir des conséquences dramatiques sur le fœtus et le nouveau-né. Le principal traitement est préventif par couverture vaccinale optimale de la population. Les femmes enceintes au contact de jeunes enfants sont particulièrement exposées au parvovirus B19 avec risque d'anasarque et de mort fœtale in utero en cas d'infection congénitale. Le virus de la chorioméningite lymphocytaire et le virus Zika sont responsables d'atteintes cérébrales sévères avec calcifications diffuses, hydrocéphalie et atrophie cérébrale et n'ont pas de traitement antiviral connu. La syphilis est une infection sexuellement transmissible dont l'incidence est en augmentation. Elle est responsable de syphilis congénitale pouvant se compliquer de mort fœtale, de décès néonatal, de prématurité et de séquelles graves chez les survivants. La prévention repose sur le dépistage systématique en début de grossesse.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Infections congénitales, Cytomégalovirus, Rougeole, Rubéole, Varicelle, Parvovirus, Toxoplasma gondii, Syphilis
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